La Belle Époque.

Une riche période culturelle.
La Belle Époque est pour l’histoire Française une ère qui s’étend de la fin du 19e siècle à la première guerre mondiale. On l’a considère comme une période de paix à la suite de la guerre Franco-Prussienne, durant laquelle la population européenne se pare d’une certaine insouciance et d’un optimisme pour le nouveau siècle.

Elle est une époque de grands progrès sociaux et culturels: ce sont les décennies phares des expositions universelles et des avancées médicales signées Pierre et Marie Curie. L’avènement de l’automobile du métro et du mouvement de l’Art Nouveau.

Élégance et grandes beautés !
Après des siècles de jupes exubérantes, amplifiant tantôt les hanches, tantôt les fesses, tantôt les deux, la mode de la Belle Époque s’affine pour offrir une silhouette plus élancée à la femme. Au revoir paniers et crinolines, bonjour aux textiles fluides qui dévoilent des courbes harmonieuses parfaitement corsetées.



Le « Nouveau-Corset »
La taille est hyper fine, la poitrine basse mais opulente, la chute de rein importante et les fesses rebondies. Pour ce faire on porte le corset « droit » également appelé « corselet » qui définira la caractéristique silhouette en S de l’époque.



Une robe couleur de rêve…
Directement inspirée par l’Art Nouveau, la mode en 1900 se caractérise par des lignes souples et des volutes poétiques. Les couleurs sont idylliques, comme tirées d’un rêve: du mauve, des teintes de crèmes et de blancs, des couleurs pastel, du bleu ciel, du rose poudré.



… pour une silhouette idéale.
Les robes sont toujours longues et se terminent par une élégante traîne d’une vingtaine de centimètres. Les manches prennent de l’ampleur et sont gonflées: la mode est à la forme Gigot ! Le col est haut, surmonté de jabots et de dentelles.
Tous ces éléments apportent de la prestance et de l’allure aux femmes de la haute société.

Pour réaliser leurs garde-robe monumentales, celles ci n’hésitent pas à faire appel aux plus grands couturiers Parisiens, comme Jeanne Paquin, Charles Frederick Worth ou les soeurs Callot.



Somptuosité et exubérances.
Car le mot d’ordre du vestiaire de la femme élégante de la Belle Époque c’est la richesse. La richesse des textiles comme la soie, le velours et la dentelle, la richesses des ornements fait de perles de paillettes, et de plumes exotiques en tout genre.

Accessoires précieux.
Côté accessoires, ils sont nombreux et tout aussi splendides évidemment ! Des chapeaux majestueux, des gants longs, des bourses brodées. Des mouchoirs précieux, éventails et ombrelles, qui viennent compléter à la perfection la toilette des femmes les plus aisées.


clara riff