Gugusses et Chapitres

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Gugusses et Chapitres

Création d’un éditorial, lookbook et fashion film pour la collection Gugusses d’Augustin Lampreia.
// direction artistique, photographie et vidéo //

Cette collection surnommée « Gugusse », tire ses inspirations principales des cartoons des années 50 ainsi que du vestiaire masculin du début 20ème. Elle met en scène une bande de jeunes garçons gentiment rebelles, aux allures presque clownesques avec pour seul objectif, faire l’école buissonnière.

Le tailoring, et les sous vêtements des années 1900 sont des éléments souches de cette collection. L’ensemble de cet univers primaire est accompagné d’une exagération grotesque des formes et utilisations colorées, inspiré des cartoons et animations des années 40 à 60.

C’est l’après-midi dans cette calme banlieue pavillonnaire de Paris. Les roues de vélo crissent, le silence se brise derrière quelques rires gras. Comme souvent, le petit gang fait l’école buissonnière, et ils est aujourd’hui de sortie.

Après avoir volé quelques sucreries à la supérette du coin, les gugusses chevauchent leurs vélos, avec pour seul but: entrer par effraction dans divers lieux interdits afin d’y jouer aux cartes, faire de la boxe et profiter de leur butin. Sur la route éclate une altercation avec une vieille dame du quartier. Après avoir été taquinée, elle explose:

« Allez au diable bande de loubards! Entre vos sourires mesquins et vos accoutrements de gugusses, la panoplie est complète. »

Cette phrase semble arrêter le monde, voire même le métamorphoser…

https://www.youtube.com/watch?v=7E9N7QFVdIo

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Création d’un éditorial, d’un lookbook ainsi que d’un fashion film pour la collection Crazylum d’Antoine Denis.
// direction artistique, photographie et vidéo //

Cette collection surnommée « Crazylum » met en scène la vie d’une jeune femme, et sa descente aux enfers suite à la mort de son mari, parti à la guerre.

Elle tire ses inspirations du vêtement aristocratique féminin des années folles, ainsi que du vestiaire hospitalier. Le tout est accompagné de blessures luxuriantes, brillantes présentant ce contraste et cette proximité entre douleur et beauté.

1923, Ida jeune femme de la petite bourgeoisie perd son mari durant la guerre.

La solitude et la tristesse la font lentement tomber dans les élixirs, effaçant la douleur de son esprit perturbé. Les soirées, la drogue et la boisson se mettent à rythmer sa nouvelle vie. Mais ce rythme entêtant l’entraine dans une danse macabre mêlant souffrance et liberté, dévoilant les différentes personnalités perturbées de la douce Ida.

Empreint de folie, elle termine sa vie dans une chute, entre les murs de cet hôpital livide, laissant derrière elle une nuée de brillances ternes.

https://www.youtube.com/watch?v=BfRnTwEFKM0

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